48e semaine de guerre - Lundi 28 juin au dimanche 4 juillet 1915
LUNDI 28 JUIN 1915 - SAINT IRENEE - 330e jour de la guerre
MARDI 29 JUIN 1915 - SAINTS PIERRE ET PAUL - 331e jour de la guerre
MERCREDI 30 JUIN 1915 - SAINTE EMILIENNE - 332e jour de la guerre
JEUDI 1ER JUILLET 1915 - SAINT MARTIAL - 333e jour de la guerre
VENDREDI 2 JUILLET 1915 - VISITATION DE NOTRE-DAME - 334e jour de la guerre
SAMEDI 3 JUILLET 1915 - SAINT ANATOLE - 335e jour de la guerre
DIMANCHE 4 JUILLET 1915 - SAINTE BERTHE - 336e jour de la guerre
Revue de presse
- La vaillance de l'infanterie italienne
- Le raid de Friedrichshafen - Comment l'aviateur français a atterri en Suisse
- L'Armenian, paquebot anglais, torpillé par un sous-marin allemand - 20 Américains sont noyés
- Le général Gouraud blessé aux Dardanelles
- Mort de l'aviateur Hély d'Oissel
Morceaux choisis de la correspondance
Si Maman avait su que la guerre dure si longtemps, elle n’aurait pas recommencé à faire travailler.
29 juin - ELLE.- Je n’ai rien de bien neuf à te dire, je ne bouge pas de la maison et environs et ne recueille donc pas de grandes nouvelles. Demain, j’irai à Epinal pour voir le dentiste, j’en ai grand besoin, et pour conduire Dédé au docteur qui l’a opéré et qui a demandé à le revoir un mois après l’opération. Ce sera ma première sortie depuis mon retour de Suisse.
Je me sens plus forte d’ailleurs, les piqûres que je me fais me remontent certainement. J’espère que ce n’est pas du factice et que lorsque je les cesserai je ne retomberai pas. Hier je n’ai pas fait de chaise longue l’après-midi sauf une heure après le repas pour commencer la digestion. Maman était partie à Epinal. Je suis allée donner de la graine à nos nombreuses couvées, ensuite j’ai fait un paquet pour Georges, il m’a donc fallu aller au grenier chercher du calicot pour l’emballage, dans sa chambre prendre du linge, enfin me remuer un peu. Après j’ai tondu mon fils Robert qui avait des cheveux immenses. On a goûté, puis les enfants m’ont turlupinée pour qu’on aille nettoyer la barque, chose qu’on avait projetée depuis longtemps. J’ai pris d’ailleurs un gamin pour m’aider, cela n’a été fini qu’à 6 heures. J’y étais encore quand Maman arrive très mécontente de me trouver là et me grondant de profiter de son absence pour m’émanciper. Ensuite je suis encore allée à la poste où j’avais des mandats à envoyer. Après tout cela, j’étais contente de m’asseoir, naturellement, mais pas trop fatiguée. Je me compare toujours aux pauvres femmes qui travaillent tout le jour, soit dans les champs, soit dans les usines, et qui ont encore en rentrant enfants à soigner, ménage à faire. A ce métier, il y a longtemps que je serais morte, je les admire beaucoup.
Mes enfants sont si gentils. Il y a naturellement de petites sautes d’humeur parfois et il faut sévir. Ainsi le pauvre Bertus hier n’a pas soupé, il a mangé un morceau de pain dans son lit. Il essaie parfois de bouder. En commençant le repas hier soir, il annonce qu’il ne veut pas de soupe. Là-dessus on lui répond qu’il n’aura rien d’autre. Monsieur se fâche, lance des coups de pieds dans la table, claque violemment sa sœur qui riait de lui, enfin une vraie furie. Je l’empoigne et le couche sur la chaise longue où il continue à crier un moment puis les bonnes ont fait un grand bruit à la cuisine qui l’a fait taire car il a encore toujours très peur de St Fouettard. Et il a attendu la fin de notre repas couché en rond et mangeant sa « manfe », sa chère manche sans laquelle il ne peut pas s’endormir, toutes ses chemises de nuit sont usées au poignet tellement il les a sucées.
Nous prenons tous nos repas dehors à la véranda, on a un été si délicieux qu’on en profite pour rester à l’air le plus possible.
As-tu enfin un lit ? Et peux-tu te déshabiller pour bien te délasser ? Si tu voulais, je pourrais très bien t’envoyer des draps si votre hôtesse ne vous en donne pas. Je pense que, installés comme vous l’êtes, on ne vous retient pas 30 francs comme aux officiers de l’arrière pour votre logement, ce serait vraiment injuste. Thérèse vient de toucher un forte somme de ce fait, elle en a trois chez elle depuis le 12 décembre, cela lui fait 90 francs par mois. Ici d’ailleurs tous les gens, dans le village, dans nos cités où ils ont 4 pièces, louent des lits à tous les automobilistes, qui sont en grande partie des gens aisés et qui ne veulent pas coucher dans le dortoir installé dans l’usine de Cheniménil. Ils louent un peu partout, où ils trouvent, ils paient 20 ou 25 francs par mois, cela fait un bénéfice tout trouvé pour nos ouvriers entre autres.
On va faire l’inventaire demain, que donnera-t-il à la papeterie ? J’espère qu’il ne sera pas mauvais, cela redonnerait du courage à ma pauvre Maman qui se donne tant de mal. Si elle avait su que la guerre dure si longtemps, elle n’aurait pas recommencé à faire travailler. Tant pis, les ouvriers seraient partis mais maintenant c’est engrené. Seulement, elle se fatigue beaucoup. A chaque instant on a des ennuis, des marchandises qui n’arrivent pas, qui viennent au contraire en trop grande quantité ou en mauvais état. Il doit y avoir dans les ports une pagaille effroyable. Les wagons arrivent non bâchés. On fourre de la belle pâte blanchie dans des wagons qui ont servi à des briques et n’ont pas été balayés. Il a plu dessus. La pâte arrive toute friable et pleine de petites parcelles de briques rouges, tu vois le beau papier qu’on en peut faire. Pas moyen de réclamer, les compagnies et les transitaires vous envoient promener. Enfin c’est une scie. Et la pauvre Maman se fait une bile terrible.
Je suis contente que tu t’intéresses à l’agriculture car je l’aime beaucoup aussi.
30 juin - ELLE.- Déjà ta lettre du 26 qui me plaît fort puisqu’elle me montre que mon Gi sait mieux se procurer sinon du confort du moins un peu d’agrément dans l’alimentation et il prétend qu’il ne court aucun danger, je l’enregistre avec joie, c’est sans doute vrai pour le moment.
Nous avons depuis hier une brigade de cavalerie. Le général et deux officiers logent à la maison et ont le fumoir comme bureau. Nous avons obtenu qu’ils ne fassent pas leur cuisine et ne prennent pas leurs repas à la maison, la cuisine est si petite et les cuisiniers militaires sont en général si sales que c’est une vraie plaie de les avoir dans une maison. Ils ont aussi un bureau dans la maison où nous logions le directeur au milieu du village. Ce sont de beaux dragons qui nous font penser à notre Georges. Un des officiers d’ordonnance, quand il a son casque et qu’on ne voit pas le haut du visage, lui ressemble beaucoup : même nez, même moustache et même menton.
Mais c’est étonnant comme les gens sont peu obligeants, on refuse d’ouvrir les granges. Les Collin, perleurs, ont été, paraît-il, très grossiers pour l’officier qui préparait les logements. Alors qu’arrive-t-il, c’est qu’ils n’ont personne à loger, ni officiers, ni hommes, ni chevaux et que ce sont les braves et bonnes gens comme nous qui écopons. A la place des troupes, je ferais exprès d’installer le plus de monde possible chez les personnes hargneuses pour les punir.
Comme tu le dis, le moral de Georges reste bon. Heureusement, il a un caractère heureux, d’ailleurs je crois qu’on exagère le triste sort réservé aux prisonniers pour que les quelques lâches soldats que nous avons ne se rendent pas trop facilement, il y en a déjà assez.
Paul est venu nous voir hier matin. Il m’a dit qu’il allait avant le 30 juin verser à notre compte la somme pour Noëlle et qu’il faudra que je lui envoie un reçu dûment timbré. Avec cette somme, je prendrai des obligations de la défense nationale. J’ai écrit à St-Gobain pour nos actions. Nous avons retrouvé le certificat de Georges Boucher, il était resté à la Banque Nationale de Crédit qui avait touché les dividendes l’an dernier juste avant la guerre. Peut-être le nôtre est-il aussi dans une banque ?
Le brave Paul n’est pas très discret quant aux frasques de ses amis. Il m’a raconté que Pierrus Mangin avait eu pendant son séjour à Cornimont la visite d’une charmante personne qu’il connaît intimement à Paris et à laquelle il alloue 2 000fr. par mois. Le savais-tu ? Moi je ne l’aurais pas cru, je reconnaissais à notre Sieur bien des petits défauts mais pas celui-là. D’ailleurs notre cher Paul ferait mieux de ne pas parler des autres. A ce sujet, j’ai trouvé dans les papiers de Georges mon frère des lettres indiquant que Marie Paul a eu bien souvent des concurrentes, si on peut appeler cela ainsi. Mon pauvre chéri, plus on vit, plus on voit des choses pas jolies et je t’aime de plus en plus pour toutes les qualités que je te connais et que j’aime tant en toi.
Adresse de Georges, G.B. Kavallerie Leutenant, Offiziere Gefangenenlager, Zeinmar 11, Osnabrück (Hanovre), Allemagne via Suisse. Au-dessus, Service des prisonniers de guerre et ne pas affranchir.
Non, vois-tu cela, c’est honteux, perdre ainsi les meilleures années de son existence à vivre en sauvage de ton côté et à vivre en demi-veuve du mien.
1er juillet - ELLE.- Je rentre d’Epinal et je suis très satisfaite de ne pas me sentir fatiguée, quoique ayant conduit l’auto et après avoir fait une séance chez le dentiste, quelques courses, une visite à Jeanne Cuny, aux Tantes et une longue séance à la Banque.
Chez les Tantes, j’ai trouvé Germaine Geny, son bébé est gros mais pas très beau et elle n’est vraiment pas agréable, elle a toujours l’air ironique. Je lui préfère de beaucoup Gabrielle, la femme de Pierre. Leur bébé est aussi bien plus beau que le petit Joseph, fils d’Alfred.
Maurice avait rencontré Monsieur Bossert qui lui avait appris la triste nouvelle de la mort de Madeleine Perrin, seconde fille de Mr Ernest. Elle est morte de la rougeole, c’est affreux de perdre une grande fille de cet âge. C’est déjà de la rougeole qu’est morte la petite fille d’Albin Germain il y a deux mois, mais c’était une enfant de 7 mois, c’est un moins gros deuil que Madeleine Perrin. C’était la plus gentille des trois de l’avis de toutes les personnes qui les connaissaient intimement. Cette rougeole sévit à Cornimont depuis un moment, car j’ai reçu une lettre de la femme Laheurte du Faing qui me remercie d’une somme que je lui ai fait parvenir et qui me dit que ses six enfants l’ont eue, mais qu’ils sont remis. A Cornimont, c’est comme ici, il n’y a plus de docteur. Mr Larché a été malade tout l’hiver, il est en ce moment à Plombières, on est obligé de faire venir Mr Gaillemin de Vagney. C’est vraiment malheureux de laisser des populations entières sans médecin, alors qu’il y a tant d’inutilisés dans ceux qui sont mobilisés.
Notre général vient de partir, il ne sera donc pas resté longtemps, trois jours à peine. Ce qu’il y a d’ennuyeux c’est que les troupes partent toujours avec une rapidité extraordinaire comme si l’ennemi les pressait, alors que nos dragons s’en vont simplement à une étape de
J’ai donc pris hier des obligations de la D.N. pour la somme de Noëlle - avec les différences de paiement, elle en aura 52 au lieu de 50 - et j’en ai pris aussi pour nous avec la somme des intérêts du compte courant de la Cotonnière de Dedovo.
Je n’ai toujours rien reçu de St-Gobain, je pense qu’ils me répondront ces jours-ci.
Je t’envoie aujourd’hui un colis postal composé de linge. J’y joins quelques citrons pour te faire de la citronnade si la chaleur revient, il me semble que tu aimais bien.
Je n’ai pas encore pu photographier les enfants car Robert était à peine débarrassé de sa vilaine croûte sur le front venant de sa chute de voiture, qu’il est retombé en courant et a de nouveau le front endommagé. Je crois qu’il me faudra le prendre de profil si je veux l’avoir un peu convenable.
Après avoir eu deux mois de temps immuablement beau, voici qu’il pleut maintenant tous les jours, ce qui est bien ennuyeux pour les gens qui sont en retard pour leurs foins.
Mon chéri aimé, que ton départ me semble loin et hélas ton retour encore plus. On n’ose plus y penser car le terme semble s’éloigner chaque jour. En hiver, on mettait sa confiance dans le printemps, les beaux jours qui permettraient d’avancer. Mais aujourd’hui, voici dans trois mois l’automne et ses brumes et son humidité qui forcera encore à moisir sur place. C’est vraiment désolant.
Tu as vu l’article de Harden, socialiste allemand, qui dit que l’Allemagne ne commencera à souffrir de la guerre que la deuxième année de la guerre et que ce ne serait peut-être pas la dernière. Non, vois-tu cela, c’est honteux, perdre ainsi les meilleures années de son existence, à vivre en sauvage de ton côté et à vivre en demi-veuve du mien. Enfin tu me le répètes toujours, nous n’y pouvons rien, nos vœux et désirs ne changeront pas ce qui est et ce qui sera, force est donc de s’incliner.
2 juillet - Paul Boucher à Mimi Cuny, sa cousine.- C’est bien la chère amie et cousine préférée qui songe encore à la fête du pauvre guerrier que je suis.
Oh oui que cette guerre cesse bientôt car le découragement commence à nous atteindre tous et les caractères les mieux trempés n’y résistent guère. Je n’ai pas à me plaindre personnellement, j’ai été chercher mon galon de capitaine à un endroit où nous faisions des promenades en famille tout près du Hohneck. J’avais au moins là la sensation de défendre nos pays et nos foyers immédiats. J’ai vu Bertin ces jours derniers plein d’entrain avec ses alpins. Je suis au repos depuis quelques jours et je ne vais pas tarder à recommencer le quadrille. J’espère bien vous revoir encore une fois bien que toutes les raisons s’accumulent pour rendre cet espoir bien illusoire.
3 juillet - ELLE.- Comme te le dit Noëlle, notre pauvre petit Robert n’a pas de chance. Quand son front est à peu près guéri, il trouve le moyen de se prendre cruellement le doigt dans une porte, il m’est venu hier soir en larmes tenant dans sa main gauche son pauvre petit doigt saignant, le bout du doigt était coupé et l’ongle arraché. Il saignait très fort. Malgré ses cris, j’ai bien examiné et l’ai pansé soigneusement. On ne lui a pas renouvelé son pansement aujourd’hui pour que la plaie se referme. Il dit qu’il n’a plus mal et est très fier de son écharpe qui lui donne l’air intéressant. Je leur ai promis une partie de barque pour tout à l’heure, ce qui les enchante. Voilà plusieurs jours qu’on l’a mise à l’eau, mais elle prenait l’eau au début et on ne pouvait s’en servir.
Après midi on n’a pas fait l’école, Mademoiselle a emmené toute la classe en forêt, on a cueilli des brimbelles, Noëlle était de la partie ce qui lui faisait grand plaisir. Tu ne peux t’imaginer comme ta fille est coquette, elle adore avoir des robes et chapeaux neufs, elle monterait six fois dans sa chambre s’il le fallait pour en revenir toujours plus belle et cette année elle est servie à souhait, elle a beaucoup grandi et notre deuil m’a forcée à lui renouveler en grande partie toutes ses petites affaires. D’ailleurs l’enfant reparaît vite derrière la petite femme et le plaisir d’être belle ne tient pas longtemps devant l’envie de courir dans les buissons, se rouler dans l’herbe, jouer dans le sable au bord du jet d’eau, de manière à faire de la pommade en mélangeant de l’eau au sable, ou grimper sur un cerisier au risque de revenir avec sa belle robe tachée de bon jus noir ou rouge. Enfin il vaut mieux pour une femme être un peu coquette, moi je ne le suis pas assez, Maguy un peu trop, on cherchera à atteindre un juste milieu.
Comme tu me l’avais dit, j’ai cherché dans ton livre d’inventaire pour les actions de St-Gobain, elles ne sont pas marquées sur une page spéciale, je ne les retrouve que dans la mention succession de Papa et je trouve le revenu inscrit dans l’état de nos revenus en 1913. Mais comme en 1914 tu n’as pas fait ton inventaire, il n’en est pas question. Moi je pense que tu as dû les envoyer dans une banque pour les toucher et que la guerre sera arrivée sans qu’on te les ait rendues. Je n’ai rien reçu encore de la société. En tout cas, ils doivent avoir les actions, nous n’avions qu’un certificat, comme Georges et Maurice.
Gravures du Petit Journal - Supplément illustré - 04/07/1915 (N° 1280)
L’arrivée du convalescent
Moment d’émoi et de bonheur pour la famille. Le cher enfant qui fut glorieusement blessé au service du pays, vient de sortir de l’hôpital. Il est hors de danger, et il a obtenu la faveur de venir passer sa convalescence parmi les siens, au foyer familial. Je vous laisse à penser avec quels transports de joie on l’accueille… C’est qu’on aurait pu le perdre. Il a, par miracle, échappé à la mort. Et, voyez, son bras est encore en écharpe et peut-être immobilisé pour de longs jours. Mais il est là : on oublie toutes les transes passées, puisqu’il est convalescent, puisque la science a chassé définitivement loin de lui les ombres de la mort, et puisqu’il va pouvoir prendre auprès des siens le repos qui lui rendra les forces et la santé. Que de joies pures son retour apporte dans la petite maison familiale. Il racontera ses campagnes, il dira les dangers courus. En parlant des batailles de naguère, il pourra dire : « J’étais là, telle chose m’advint. » Et ses parents, en l’écoutant, émus, parler de la patrie et de l’héroïsme de nos soldats, sentiront frissonner au fond d’eux-mêmes un peu de cette âme guerrière qui fait la France si fière et si hautement digne de ses glorieuses destinées.
Un blessé autrichien tente de frapper d’un coup de couteau la duchesse d’Aoste, cousine du roi d’Italie, tandis qu’elle aidait à le placer sur un brancard
La même sauvagerie abjecte se manifeste chez les Prussiens et chez les Autrichiens. Nous signalions ces jours derniers l’acte abominable de ces blessés allemands qui, secourus par des officiers français, essayèrent de les frapper par derrière à coups de revolver. Voici un fait non moins abominable. On mande de Rome que la duchesse d’Aoste, cousine du roi d’Italie, qui s’occupe activement de la Croix-Rouge, a été victime d’un attentat. Un blessé autrichien, qu’elle aidait à placer sur un brancard, a essayé de la frapper d’un coup de couteau. Indignés, les soldats italiens eussent tué ce lâche ennemi si la duchesse n’était généreusement intervenue pour qu’il ait la vie sauve.
Les instantanés de la guerre (photos)
Dans la Flandre inondée
Un groupe de brancardiers dans l'exercice de leurs fonctions
On charge le mortier de 220
Prisonniers allemands escortés par des dragons
Tranchée allemande avec toit recouvert de terre
Après Przemysl - La retraite des Allemands
Soldats aveugles apprenant à faire de la dentelle
Le sous-lieutenant au périscope
L'éducation ouvrière des mutilés de la guerre - Soldats aveugles apprenant la machine à écrire
Dans le couloir du boyau
Les instantanés de la guerre (photos)
Troupe de soutien d'assaut - Tranchées nord de Roclincourt face au Labyrinthe
Moulin d'Achicourt à demi détruit par les obus
Tranchée au travers d'une route près d'Arras
Le chien du régiment
Entrée d'une guitoune d'officiers
Arras - Entrée de l'Hôtel de Ville
Des 75 dissimulés
Tour de la Sainte-Chandelle d'Arras
Dans une tranchée allemande conquise près du Labyrinthe on examine une mitrailleuse capturée
Bicoque en ruines près des tranchées de 1ère ligne
Thèmes qui pourraient être développés
- Généraux blessés - Le général Gouraud blessé aux Dardanelles
- Aviation - Mort de l'aviateur Hély d'Oissel
- La vie en pays occupé
- St Fouettard
- Une véranda
- Logement d'officiers et de troupes
- Encombrement des ports - Pagaille effroyable dans les ports
- Notre-Dame-de-Lorette
- Angleterre - L'emprunt anglais
- Cuisinier militaire
- Le moral des prisonniers
- Les maîtresses de ces messieurs
- La métallurgie allemande commence à manquer d'hommes
- La rougeole - Mourir de la rougeole
- Manque de médecins pour les civils
- Emprunt de la Défense nationale
- Allemagne - Harden, socialiste allemand
- Cueillir des brimbelles
- Saint-Gobain - Actions
- Casque de tranchée
- Blessé - L’arrivée du convalescent (LPJ Sup)
- Les chevaux à la guerre (LPJ Sup)
- Les instantanés de la guerre (Photos dans LPJ Sup)
- Religion - Fête religieuse - Visitation de Notre-Dame - 2 juillet
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