200e semaine de guerre - Lundi 27 mai au dimanche 2 juin 1918
LUNDI 27 MAI 1918 - SAINT BEDE - 1394e jour de la guerre
MARDI 28 MAI 1918 - SAINT AUGUSTIN - 1395e jour de la guerre
MERCREDI 29 MAI 1918 - SAINT MAXIMIN - 1396e jour de la guerre
JEUDI 30 MAI 1918 - FETE DIEU - 1397e jour de la guerre
VENDREDI 31 MAI 1918 - SAINTE ANGELE DE MERICI - 1398e jour de la guerre
SAMEDI 1ER JUIN 1918 - SAINT FORTUNE - 1399e jour de la guerre
DIMANCHE 2 JUIN 1918 - SAINTE EMILIE - 1400e jour de la guerre
Revue de presse
- Troubles populaires dans les empires centraux
- Les Allemands préparent une expédition contre la côte Mourmane et Arkhangelsk
- M. Clemenceau sur le front
- Bruits d'attentats contre Hindenburg et Ludendorff
- M. Venizélos à Salonique
- Le sort des Romanoff - Les membres de la famille impériale auraient échappé aux Allemands
- L'anarchie ukrainienne
- Une grande bataille est engagée - Les Allemands ont attaqué entre Soissons et Reims sur un front de quarante kilomètres
- Le gros canon a recommencé à tirer
- Alphonse XIII malade
- Un gotha sur Rouen
- L'annexion de la Belgique est le véritable enjeu de la guerre déclare Tirpitz
- Les aviateurs anglais respecteront la Fête-Dieu
- La Fête-Dieu des boches - Un obus sur une église de la région parisienne
- Le raid quotidien - Des bombes dans la région parisienne
- Le Kaiser assiste à la bataille
- Le bombardement des hôpitaux par les boches
- Fiançailles possibles du prince de Galles avec la fille du roi d'Italie
- Brillant succès des troupes franco-grecques sur le front de Macédoine
- L'effort de la Tunisie et son aide à la métropole
- Puissantes attaques ennemies entre Oise et Marne - Vers une seconde bataille de la Marne
- Le troisième emprunt de guerre des Etats-Unis
- Les bolcheviks aux abois - Ils nationalisent le blé et appellent aux armes contre Krasnoff
Morceaux choisis de la correspondance
Que veux-tu, tout a une fin, même cette guerre et bientôt nous nous retrouverons.
28 mai - LUI.- J’ai reçu tes deux bonnes lettres du 22 et du 23 mai et j’espère bien que la fièvre de notre petite Noëlle ne donnera rien. Tu m’en donneras des nouvelles. Sois sûre, ma chérie, que moi aussi et surtout évidemment le soir où j’ai le temps de un peu rêver, je pense souvent à toi et regrette d’être si loin et de ne pouvoir comme autrefois te serrer entre mes bras. Que veux-tu, tout a une fin, même cette guerre et je suis persuadé que bientôt nous nous retrouverons.
Hier j’ai été en reconnaissance du côté d’Héberterre et comme c’était très loin le colonel m’a prêté son auto. Cela ne m’a pas empêché de jambonner (c’est l’expression) toute la journée. Mais il ne faisait pas trop chaud et en somme nous avons eu une bonne journée. J’ai pu trouver en faisant cette reconnaissance
Le Ct Tribout est revenu hier et naturellement son groupe lui a été pris, je ne sais pas ce qu’il va devenir. Il est probable qu’on va lui trouver une place dans un groupe lourd. Le colonel m’a invité avec lui à midi puisqu’il sait que nous sommes amis. Tu peux bien penser que le dîner ne s’est pas passé sans que de nombreuses discussions surgissent entre nous. Naturellement nous ne sommes jamais du même avis. D’ailleurs le Ct Tribout aime beaucoup de contredire et surtout d’ailleurs les thèses les plus contradictoires avec le même brio. Le bon apôtre a pu glisser dans la conversation que le médecin de Dax lui avait offert trois mois de convalescence, mais que naturellement il n’avait accepté qu’un mois. Tu penses bien que je n’ai rien dit et que j’ai fait chorus avec tous ceux qui admiraient ce dévouement vraiment héroïque. Il est cependant encore malade et son bras est loin d’être guéri. Je crois qu’il aurait de la peine à faire campagne. Je l’ai invité à dîner demain soir avec nous tous et quelques officiers d’infanterie de notre division, qui nous avaient fort aimablement reçus lorsqu’arrivant près de Verdun au mois de janvier nous n’avions ni logis ni popote. Etant le maître de maison, je tâcherai de ne pas discuter et le laisserai faire et dire.
Les nouvelles de ces jours-ci ne sont pas brillantes mais enfin il ne faut pas encore désespérer.
1er juin - LUI.- Après trois très dures étapes, on nous fait embarquer tout à l’heure et nous avons à peine le temps de manger un morceau. Je vais très bien. Je tâcherai de t’écrire plus longuement si j’en ai le temps lorsque nous aurons débarqué. Les nouvelles de ces jours-ci ne sont pas brillantes mais enfin il ne faut pas encore désespérer. Je t’embrasse avec mes chéris de tout cœur et pense bien à toi. Ne te fais pas de soucis surtout si tu ne reçois pas de mes nouvelles bien régulièrement. A toi de tout cœur.
Gravures du Petit Journal - Supplément illustré - 02/06/1918 (N° 1432)
Le grand canon qui, par un curieux effet de perspective, paraît plus haut qu’une maison de 6 étages
Le pain des troupes et les insectes qui le mangent (photos)
Le pain des troupes et les insectes qui le mangent
Papillons des farines qui endommagèrent gravement les stocks du War-Office britannique à Malte et à Gibraltar
Aspect du blé charançonné
Charançons sur un plancher des bâtiments de l'intendance française
Distribution des farines et pétrissage de la pâte sous une tente de l'armée française
Evaluation des dommages causés dans des blés charançonnés
Triage des blés charançonnés
Biscuit de l'armée française attaqué par les charançons
Clavelles adultes grossies (à remarquer les insectes morts qui jonchent le plancher)
Larves de clavelles qui détruisent le charançon
Four de campagne de l'armée française
L’eau potable sur le front (photos)
L'eau potable sur le front
La corvée d'eau
La voiture-filtre donnée par le T.C.F au 284e
Tommy porteur d'eau
Le tonneau d'eau potable qui sert aux besoins de la cuisine
Poste de ravitaillement d'eau (région de Verdun)
Corvée d'eau dans un village alsacien
Ravitaillement d'eau potable
Voiture-filtre anglaise employée en Palestine
Thèmes qui pourraient être développés
- Les Allemands préparent une expédition contre la côte Mourmane et Arkhangelsk
- Grèce - M. Venizélos à Salonique
- Russie - Le sort des Romanoff - Les membres de la famille impériale auraient échappé aux Allemands
- Ukraine - L'anarchie ukrainienne
- Front - Une grande bataille est engagée - Les Allemands ont attaqué entre Soissons et Reims sur un front de quarante kilomètres
- Artillerie - Le gros canon a recommencé à tirer
- Espagne - Alphonse XIII malade
- Rouen - Un gotha sur Rouen
- Belgique - L'annexion de la Belgique est le véritable enjeu de la guerre déclare Tirpitz
- Aviation - Les aviateurs anglais respecteront la Fête-Dieu - La Fête-Dieu des boches - Un obus sur une église de la région parisienne
- Paris - Le raid quotidien - Des bombes dans la région parisienne
- Angleterre - Fiançailles possibles du prince de Galles avec la fille du roi d'Italie
- Macédoine - Brillant succès des troupes franco-grecques sur le front de Macédoine
- Tunisie - L'effort de la Tunisie et son aide à la Métropole
- Front - Vers une seconde bataille de la Marne
- Etats-Unis - Le troisième emprunt de guerre des Etats-Unis
- Russie - Les bolcheviks aux abois - Ils nationalisent le blé et appellent aux armes contre Krasnoff
- Agriculture - Betterave sucrière
- Le grand canon qui, par un curieux effet de perspective, paraît plus haut qu'une maison de six étages (LPJ Sup)
- Mangeons du poisson (LPJ Sup)
- Le pain des troupes et les insectes qui le mangent (Photos dans LPJ Sup)
- L'eau potable sur le front (Photos dans LPJ Sup)
- Conseils pratiques - La prévoyance (LPJ Sup)
- Religion - Fête religieuse - Fête Dieu
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