Artillerie - Le canon de 75 et les batteries
Sommaire
- Le canon de 75
- Qu’est-ce qu’une batterie ?
Le canon de 75
cyril.cuny · 02/08/2014
"Les Allemands sont forts mais nous avons notre 75", disait-on avant la guerre.
Le 75 est en effet le canon le plus performant de toutes les pièces d'artillerie toutes armées confondues. Il peut tirer jusqu'à 20 coups par minute, est doté d'un système de refroidissement à air comprimé révolutionnaire pour l'époque et d'un frein de recul hydropneumatique qui absorbe l'énergie du tir pour replacer le tube dans sa position initiale. Il est adopté par l'armée en 1897, et s'inscrit parfaitement dans la stratégie offensive de l'armée française.
Mais, revers de la médaille, l'armée mise tout sur son 75, et néglige de développer l'artillerie lourde, qui lui fera bien défaut dans les premiers mois de la guerre.
Gabriel Hanotaux – Histoire illustrée de la Guerre de 1914 - Tome 1
Qu’est-ce qu’une batterie ?
cyril.cuny · 03/08/2014
On retrouvera souvent le terme de batterie dans la correspondance de Grand-Père CUNY. Qu'est-ce qu'une batterie ? C'est une compagnie d'artillerie de campagne composée de 4 canons de 75 et de tout ce qui est nécessaire pour servir ces canons, c'est-à dire plus de 100 hommes, 130 exactement à la 45e batterie de Georges CUNY, ainsi qu'un nombre presque équivalent de chevaux (116 dans la 45e batterie), utilisés pour tirer les canons, mais aussi les nombreuses caisses de munitions, puisque la cadence de tir des canons de 75 est très élevée, le ravitaillement pour les hommes, le fourrage, ainsi qu'une forge. L'artillerie française de 1914 n'est absolument pas motorisée. Lorsque les canons sont positionnés, les avant-trains de canons, les chevaux et les réserves de munitions sont emmenés plusieurs centaines de mètres en arrière. Chaque jour, ou chaque nuit, la réserve arrière apporte aux servants des canons les munitions de la journée, car en général les tirs s'effectuent sur ordre de l'état-major du régiment qui détermine l'heure de tir, la quantité d'obus et les cibles. Ce n'est que dans les batailles acharnées comme à Verdun, lorsqu'il faut faire un barrage aux attaques allemandes, que l'état-major ordonne parfois de tirer à volonté.
A découvrir aussi
- Les opérations de la mobilisation en France
- Les opérations de concentration en France
- 24 Décembre 1914 : Nuit de Noël des « Diables bleus » à La Tête des Faux
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 393 autres membres