Gabriel Bon (1853-1924)
Michel Bon, son arrière-petit-fils - 23/09/2015
En 1914, le général Gabriel Bon, 61 ans, commande à La Fère (Aisne) l'artillerie du 2e corps d'armée. Mis à la retraite en 1915, il ne participera pas à la suite de la guerre et publiera en 1916 "Causeries et souvenirs, 1914-1915".
Gabriel Bon – 1913-1914 (coll. Michel Bon)
Les racines Bon
Gabriel Bon est le premier né de sa génération, celle de la moitié du XIXe siècle. Sa famille est originaire du Jura, où l'on retrouve sa trace au début du XV° siècle : il est fait mention d'un Gérard Bon, qui commande la sergenterie de Voiteur. Un livre savant sur l’Histoire du Jura, mentionne : « quelques membres de la famille de La Baume se répandirent dans le val de Voiteur et prirent le nom de Bon ». Il y a deux explications possibles à ce changement de nom. Il se peut que les La Baume de Voiteur prirent l’habitude de se distinguer des autres La Baume par le prénom du chef de leur branche, qui devait donc se prénommer Bon (car ce nom est un prénom, dont le Saint fut évêque de Clermont Ferrand au VII° siècle), ce qui fut assez fréquent. Mais il se peut aussi qu’un La Baume qui se prénommait Bon eût un bâtard et l’établit avec son prénom pour nom, et sûrement aussi avec quelques biens. La généalogie continue commence au XVII° siècle, où les Bon sont propriétaires de vignes près de Lons-le-Saunier et partagent leur temps entre Lons-le-Saunier, dont ils sont bourgeois, et leur maison familiale de Montain, dont l'existence est attestée dés le XV° siècle. Pendant au moins 300 ans, les Bon sont ainsi des gens beaucoup plus riches que les paysans qui les entourent (et travaillent pour eux), sans être pour autant des seigneurs.
Et s’ils ont cette aisance, c’est qu’ils habitent dans une région de vignes. La région de Voiteur est en effet le cœur des crus les plus réputés des vins du Jura (Château-Chalon, Ménetru). Montain, où ils habitent, est à 5km au nord de Lons-le-Saunier, à mi-chemin entre Lons et Voiteur. Qu’ils ne soient pas pauvres, on en voit un exemple lorsque l’un des ancêtres de Gabriel fait ériger vers l’an 1500 une chapelle et donne pour son fonctionnement une terre rapportant annuellement 200 francs, ce qui représenterait aujourd’hui 80 000 euros.
La jeunesse
Lorsque nait Gabriel Bon, le 14 juin 1853, son père, Alfred est receveur des Finances de l’arrondissement de Trevoux, qui était à l’époque une sous-préfecture de l’Ouest de l’Ain, à une vingtaine de kilomètres de Villefranche-sur-Saône. A l’époque, les receveurs des Finances (chargés des comptes publics, impôts et dépenses) sont propriétaires d’une charge, qu’ils ont achetée, et sont responsable sur leurs biens propres de la bonne exécution de leur mission. Un peu comme les notaires aujourd’hui. Et il a probablement choisi Trévoux pour être le plus près possible de Montain, car on ne peut pas être receveur des Finances dans le département où l’on habite.
Il a épousé en 1852 Joanna Letourneur, la mère de Gabriel Bon. Joanna descend d’une longue lignée d’armateurs de Granville, dans la Manche qui donna à la France plusieurs corsaires, et dont l’un des membres fut membre du Directoire en 1795 avec Barras et Sieyès.
Gabriel a un frère de trois ans son cadet, Emmanuel. Leur mère disparaitra très prématurément, au début de 1859, elle n’a pas encore 28 ans, laissant deux fils qui ont alors 3 et 6 ans. Selon une tradition familiale qu’à ce jour aucun document n’étaie vraiment, Alfred se remaria et ils eurent donc une belle-mère, dont le souvenir aurait été assez mauvais pour qu’ils accueillent mal tous deux, bien longtemps après, le mariage d’Yvonne (notre tante Néné) avec un veuf père de cinq enfants.
Joanna Letourneur – Vers 1850 - Mère de Gabriel Bon (coll. Michel Bon)
Gabriel fait ses études au collège de Mongré, que dirigent les jésuites, près de Villefranche-sur-Saône, puis prépare Polytechnique au Lycée de Lyon et y est admis en 1872 à l’âge de 19 ans. C’est bien sûr un motif de fierté, mais il faut ajouter qu’à cette époque, il y avait chaque année environ mille bacheliers sciences, et qu’une promotion de Polytechnique en prenait 250, soit un quart…
(Site de la bibliothèque de Polytechnique)
Le mariage
Gabriel sort de Polytechnique dans le corps d’Etat Major de l’Armée (de terre, car il n’y a pas encore d’armée de l’air), et commence une carrière militaire qui, très vite, le conduira à se spécialiser dans l’artillerie. Il est d’abord en garnison en Algérie, à Tlemcen. Et c’est alors, le 23 novembre 1878, à Granville, qu’il épouse Pauline Leclère, qui a 22 ans. Pauline a un profil très proche de celui de la mère de Gabriel. Comme elle, elle est issue de Granville, comme elle son père est un notable, qui fut maire de Granville et député sous le second Empire. A l’époque, les enfants ne s’avisaient pas encore de choisir eux même leur conjoint, et tout porte à penser que la famille Letourneur a joué un rôle actif dans ce mariage. Les relations de sa nouvelle belle-famille sont telles d’ailleurs que, miracle, on lui fait quitter Tlemcen pour l’affecter à… Granville où caserne le 3° régiment de ligne.
C’est là qu’un an après naissent leurs premiers enfants, des jumeaux, Charles et Joanna.
Pauline Leclère (future Mme Gabriel Bon) et ses parents vers 1860
Charles Leclère, maire de Granville et Pauline née de Rudder
(Album Bon - Archives Trott Boucher)
Gabriel Bon vers 1900 (Ministère de la Défense) - Pauline Bon en 1937 (Coll. Michel Bon)
La carrière
De là il part pour Rennes, pour rejoindre l’artillerie, qu’il ne quittera plus. Sa vie et celle de sa famille devient alors celle d’un officier, allant de garnison en garnison et franchissant les grades militaires. Il passe ainsi à Alger, Grenoble, Lyon, Paris (où il est Officier d'Ordonnance du Président de la République, Félix Faure), Sathonnay près de Versailles, Rouen et Besançon (où il commande le 5° Régiment d'Artillerie). Nommé Général en 1911, à 58 ans, il commande l'Artillerie du 2° Corps d'Armée à La Fère, dans l'Aisne quand commence la Grande Guerre.
Sept 1912 - Le Vernois - Pauline et Gabriel Bon
(Album Bon - Archives Trott Boucher)
C’est alors qu’apparaissent les « fléchettes Bon »
Les fléchettes Bon
La préoccupation principale d’un artilleur est de savoir où tombent les obus qu’il tire. C’est pour cela qu’en 1914, les quelques avions qui existent sont rattachés à l’artillerie, et tournent au dessus du champ de bataille, indiquant à l’artillerie par un mouvement de leurs ailes si elle tire trop court ou trop long. C’est lorsqu’il était encore Colonel que Gabriel Bon milita pour que l’on dote les avions de caisses de fléchettes métalliques qu’ils déverseraient au dessus des troupes ennemies. Selon certaines sources, l’idée de ces fléchettes reviendrait à Clément Ader, l’un des pionniers de l’aviation. Mais c’est à Gabriel Bon que l’Histoire les attribua, en leur donnant le nom de fléchettes Bon ou encore de balles Bon. On peut en voir des exemplaires au musée de l’Armée aux Invalides, ou encore au musée de l’Air du Bourget.
Les Allemands eurent vite fait d’imiter ces fléchettes et semblent d’ailleurs être les premiers à les utiliser sur le champ de bataille en octobre 1914. Selon certains ouvrages, ces fléchettes firent des milliers de morts, alors que pour d’autres elles étaient peu efficaces (comprendre : meurtrières) et elles disparurent à la fin de 1915 lorsque les avions leur substituèrent des bombes, une invention qui connut de plus grands développements que les fléchettes Bon.
La guerre
Les fléchettes ne furent pas le seul apport de Gabriel Bon à l’art de la guerre. Il conçut également une méthode de « plan directeur », qu’il utilisa avec succès lors de la bataille de la Marne. A l’issue de celle-ci, il est d’ailleurs cité à l’ordre de l’armée le 25 novembre 1914 de la façon suivante : « Le général Bon n’a cessé de faire preuve depuis le début de la campagne de vigueur, d’activité, de crânerie au feu. Toujours prêt à payer de sa personne, et à se porter sur les points les plus exposés pour mettre en service efficacement les batteries sous ses ordres. » Son chef direct, le général Gérard le présenta au Général Sarrail, qui commandait la 11° armée comme « le premier artilleur de France »
Avril 1914 - La Fère - Gabriel Bon sur Béséda (Album Bon - Archives Trott Boucher)
Les belles familles militaires françaises 1913-1914 (archives Noëlle Favre et Michel Bon)
Charles Bon, capitaine au 5e chasseurs (Saint-Cyr) / Louis Leclère, dit tonton Loulou, chef de bataillon au 255e régiment d’infanterie (Saint Cyr) / Paul Laurent, lieutenant au 2e régiment d’artillerie (X) / Gabriel Bon, général commandant l’artillerie du 2e C.A. (X) / Jacques Bon, lieutenant au 7e chasseurs alpins (St Cyr)/ André Piet, capitaine au 2e régiment d’artillerie (X)/ Manque : Bernard Bon, aspirant à l’Ecole militaire de St Cyr, tombé au champ d’honneur pendant la guerre de 14-18
Pourtant, alors que la guerre commence à s’enliser, le 15 janvier 1915, Gabriel Bon est mis à la retraite d’office. C’est une mesure très vexatoire, car il devait atteindre le 1er juin la limite d’âge de son grade. Le général Joffre, rendant compte au ministre de la Guerre de cette décision écrit : « Cet officier général a montré de l’activité, de l’endurance, mais il ne possède plus la souplesse et la vigueur intellectuelles qu’exigent l’organisation et l’emploi des artilleries de tous calibres en lignes dans la période actuelle de la guerre. » Il semble qu’il ait payé là sa mésentente avec ses chefs directs, principalement les généraux Gérard et Sarrail. La tradition familiale suggère que son opposition à la franc-maçonnerie et son affichage catholique ostentatoire aient joué dans ce dénouement un rôle majeur. Au moment de l’affaire des fiches, prié de faire un rapport sur ceux de ses officiers qui allaient à la messe, il aurait répondu qu’ « il ne saurait le faire car y étant lui-même au premier rang, il ne pouvait pas voir qui était derrière lui ». Et la fiche établie sur lui précise : « Va à la messe, avec un missel », circonstance manifestement aggravante. Ce qui est sûr, c’est que son frère Emmanuel, qui était rentier, consacra tout son temps après la guerre à étudier la franc-maçonnerie, écrivant même plusieurs ouvrages sur ce thème. Peut-être pour faire passer la pilule, on le nomme Grand Officier de la Légion d’Honneur, grade qu’il est le seul général de division à atteindre à l’époque.
Très profondément blessé par ce renvoi alors que la guerre faisait rage, Gabriel Bon demande alors à s’engager comme simple soldat. Le responsable du bureau de recrutement de Paris, qui reçoit sa demande, en est un peu embarrassé et demande l’avis du Ministère, qui lui répond par la négative.
Les dernières années
Gabriel Bon se retire alors à Marseille, où habite son frère Emmanuel, qui a épousé une Ada, fille du Comte Armand, un riche négociant marseillais. Cette Ada est d’ailleurs aussi sa cousine issue de germaine, puisque sa mère, Adèle Bon, est la petite fille d’Henry Bon (1783-1854), dont le frère Xavier Bon (1788-1865) est le grand-père de Gabriel et Emmanuel Bon.
Il s’installe à Mont-Riant, une vaste propriété au dessus de Marseille, à Sainte Marthe. Il écrit pendant le reste de la guerre des articles pour un journal marseillais, et fait partie des notables de la ville. Il est par exemple administrateur de la compagnie des Grands Travaux de Marseille (GTM), une des grandes entreprises locales. Avec sa famille, il passe de longues vacances au Vernois, au milieu des vignes, dans la maison où habitèrent les Bon depuis fort longtemps, une sorte de ferme forte, avec des caves pour le vin, qui a été beaucoup remaniée au cours des siècles et qui existe toujours. Cette maison familiale du Jura sera vendue après sa mort.
Il meurt le 17 août 1924, à 71 ans, et il est inhumé dans le vaste caveau familial du cimetière de Montain, où le rejoindront plusieurs de ses enfants. Son épouse Pauline vécut, elle, jusqu’en 1937 et finira ses jours avenue Bosquet, chez sa fille Yvonne.
La descendance
Gabriel Bon et Pauline Leclère eurent neuf enfants et vingt petits-enfants :
1885 – Enfants de Gabriel et Pauline Leclère à Alger
Emmanuel, Jacques, Joanna, et Charles (coll. Michel Bon)
1895 – Les enfants de Gabriel Bon et de Pauline Leclère
Devant : Charles, Jacques, Xavier et Emmanuel
Derrière: Yvonne (Néné), Marguerite (Gry), Bernard, Marie (Mic)
(coll. Michel Bon)
Marguerite, Bernard et Yvonne Bon - Vers 1900 (coll. Michel Bon)
Charles (1879-1944)
- Charles (1879-1944), qui fit Saint Cyr et épousa Marie-Thérèse Botu de Verchère, avec qui il eut sept enfants et dont descendent nos cousins Bon, Paturle et Lizée.
Charles Bon - Vers 1914 (coll. Michel Bon) et Marie-Thérèse Botu de Verchère (coll. Michel Bon)
Joanna (1879-1885)
- Joanna, sa jumelle (1879-1885), morte à Alger à l’âge de 6 ans.
(Coll. Michel Bon)
Emmanuel (1881-1902)
- Emmanuel (1881-1902), qui était un aquarelliste de talent, mort à 21 ans.
Emmanuel Bon (1881-1902) – Vers 1900 (Coll. Michel Bon)
Jacques (1882-1984)
- Jacques (1882-1984) qui fit également Saint Cyr, et épousa Renée Laude, avec qui il eut trois enfants dont descendent nos cousins Boutan, Bon, et Béguin.
Jacques Bon (coll. Michel Bon) et Juillet 1917 – Uriage Renée Bon (Album Bon - Archives Trott Boucher)
Xavier (1885-1912)
- Xavier (1885-1912) mort à 27 ans sans s’être marié, et dont on ne sait presque rien.
Xavier Bon – Septembre 1910 (Album Bon - Archives Trott Boucher)
Marie (1888-1967)
- Marie (1888-1967), qui épousa un polytechnicien officier d'artillerie, André Piet (1877-1944). Ils eurent six enfants dont descendent nos cousins Piet, Grandcolas et Gresland.
1895 - Marie Bon (coll. Michel Bon)
1927 – Marie (Mic) et André Piet - Menthon VCDA
(Coll. Bernadette Grandcolas et Album François Favre)
Yvonne (1892-1976)
- Yvonne (1892-1976), qui épousa également un officier d'artillerie polytechnicien, Edouard Favre (1876-1949), avec qui elle eut deux enfants dont descendent nos cousins Boucher, et qui avait de sa première épouse, morte en 1912, cinq enfants, dont descendent nos « quasi-cousins » Favre, Dor et Rocher.
1908?? - Yvonne et Marguerite Bon (Album Bon - Archives Trott Boucher)
Mariage d’Edouard Favre et d’Yvonne Bon - 20 août 1919 à Mont-Riant, Sainte-Marthe
Enfants assis par terre : Michel Bon, Bernadette (Dédette) Bon, Anne-Marie (Mamy) Piet, Christiane Bon, Christiane Durin, Marie (Lily) Laurent, Geneviève (Deubet) Bon, Elisabeth (Chonchon) Laurent / 1er rang : Etienne Adenot ??, Armand Deries, Louise Favre (Mère Zi), Edouard Favre, Yvonne (Néné) Bon, Gabriel Bon, Pauline Bon, Emmanuel Bon/ 2ème rang : Louis Callies, Jacques Bon, ??, ??, Marie (Mic) Piet, Antoine Favre, Marguerite (Goty) Favre, Nina Callies, Jacques Deries, Monsieur Armand, André Favre ??/ 3ème rang : Renée Bon, ??, ??, Zite ?, Deries ?, Charles Bon, André Piet, Emmanuel (Manu) Bon, Jean Favre, ??/ 4ème rang : ??, ??, ??, ??, Thérèse (Zézou) Favre, ??, Mme Germaine Durin, Jacques Callies, François Favre/ Tout au fond : au milieu Marguerite (Gry) Laurent et à droite Georges Piet (Coll. André Rocher)
Marguerite (1892-1985)
- Marguerite, sa jumelle (1892-1985) qui épousa elle aussi un officier d'artillerie polytechnicien qui sera tué pendant la Grande Guerre à Verdun, Paul Laurent (1883-1916). Ils eurent deux enfants dont descendent nos cousins Cuny, ainsi que la seule survivante des petits-enfants de Gabriel Bon, Elisabeth, dite Chonchon, religieuse du Cénacle, et qui a eu 100 ans en 2015.
27 mai 1912 - Mariage Marguerite Bon et Paul Laurent - Les mariés
(Album Bon - Archives Trott Boucher)
Août 1912 - Saumur – Gry et Paul Laurent (Album Bon - Archives Trott Boucher)
Oct 1917 – Toursainte - Gry Laurent
Album Bon – Archives Trott Boucher
Bernard (1894-1915)
- Bernard (1894-1915), qui fit Saint Cyr et sera tué pendant la Grande Guerre dans les combats de Notre Dame de Lorette, le 13 mai 1915.
Juin 1914 - La Fère - Bernard Bon (Album Bon - Archives Trott Boucher)
1914-1915 – Bernard Bon (coll. Michel Bon)
Photos de la famille
Sept 1912 - Le Vernois – Famille Gabriel Bon (Album Bon - Archives Trott Boucher)
Derrière: Bernard, André Piet, Yvonne, Gabriel, Paul Laurent, Jacques, Christiane
Devant : Georges Piet, Mic Piet, Manu, Marie-Thérèse, Bernadette, Renée, Pauline, Gry Laurent, Charles
Février 1917 - Marseille – Les Gabriel Bon
2ème plan : Pauline, Yvonne, Gry Laurent, tante Yvonne, Gabriel, Marie-Thérèse
Assis par terre : Emmanuel (Manu), Mic (Album Bon - Archives Trott Boucher)
Février 1918 – Marseille - André Piet, Mic Piet, Gabriel Bon, Marie-Thérèse Bon et Charles Bon
(Album Bon - Archives Trott Boucher)
Pauline Bon et ses fils Charles et Jacques - Vers 1925 (Album Noëlle Favre)
Marie-Thérèse et Charles Bon et Pauline Bon - 1929 (Album Noëlle Favre)
Famille Bon – 1935 - Néné, Mic, Pauline, Charles, Jacques et Gry (coll. Michel Bon)
Photo du frère (Emmanuel)
Emmanuel et Ada Bon - 60 ans de mariage – 1937 (coll. Michel Bon)
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