215e semaine de guerre - Lundi 9 septembre au dimanche 15 septembre 1918
LUNDI 9 SEPTEMBRE 1918 - SAINT OMER - 1499e jour de la guerre
MARDI 10 SEPTEMBRE 1918 - SAINTE PULCHERIE - 1500e jour de la guerre
MERCREDI 11 SEPTEMBRE 1918 - SAINT PROTE - 1501e jour de la guerre
JEUDI 12 SEPTEMBRE 1918 - SAINT GUY - 1502e jour de la guerre
VENDREDI 13 SEPTEMBRE 1918 - SAINT AIME - 1503e jour de la guerre
SAMEDI 14 SEPTEMBRE 1918 - EXALTATION DE LA SAINTE CROIX - 1504e jour de la guerre
DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 1918 - SAINT NICOMEDE - 1505e jour de la guerre
Revue de presse
- Aux abords de la ligne Hindenburg - Malgré la résistance plus opiniâtre de l'ennemi, nous continuons à progresser
- Hindenburg et le Kronprinz ne sont pas d'accord
- Nouveau bond vers Saint-Quentin – La Fère débordé – Progression des Anglais vers Gouzeaucourt
- Deux députés atteints par un obus sur le front. M. G. Dumesnil est mort - M. Abel Ferry grièvement blessé
- M. Clemenceau sur le front
- Nous avançons vers Saint-Quentin - Gibercourt et Hinacourt enlevés
- Un anniversaire : Guynemer
- La terreur rouge en Russie - Quatre anciens ministres ont été exécutés
- Les moissons sont faites dans les pays libérés
- Le canon tonne sur l'Aisne, la Vesle et en Champagne
- La Russie verse un premier acompte à l'Allemagne - L'indemnité de guerre de la Russie à l'Allemagne - Sur les 6 milliards il faudra verser 245,564 kilos d'or fin
- Les Américains attaquent en Lorraine dans le secteur de Saint-Mihiel
- L'offensive américaine se développe avec plein succès - Tout le saillant de Saint-Mihiel est réduit
- Situation grave à Petrograd - La ville serait aux mains des patriotes
- Le bilan de la victoire américaine - 390 kilomètres carrés de territoire - 15,000 prisonniers, plus de 100 canons
- Le moulin de Laffaux est repris
- L’armée Mangin progresse à l’est de Sancy et au nord-est de Celles-sur-Aisne
Morceaux choisis de la correspondance
La correspondance de Georges et Marie Cuny s’arrête le 29 juin 1918 (aucune lettre n’a été retrouvée après cette date, à part quelques cartes adressées à leur fille Noëlle). Pour couvrir cette période du second semestre 1918, j’ai utilisé l’historique des faits dans le Journal des Marches et Opérations en 1918 du 260e Régiment d’Artillerie de Campagne et dans celui du 2e Groupe du même RAC (groupe dont Georges Cuny était le commandant). Ces documents nous permettent de continuer l’histoire (en tout cas militaire) d’un des protagonistes de la correspondance. Ces JMO sont disponibles sur Internet – Site « Mémoire des Hommes ».
Journal des Marches et Opérations - 260e RAC
9 sept.
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Le général Cdt la 153e D.I passe à 14h30 la revue du 3e g.
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10 sept.
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Le général passe à 14h la revue du 2eg.
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11 sept.
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Reçu ordre de se tenir prêt à faire mouvement le 12 septembre.
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12-14 sept.
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Le Régt fait mouvement
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15 sept.
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L’AD/153 fait mouvement et vient dans la zone de stationnement de la D.I à Plessis-Mériot, Les Chaises–Toury, Chalautre la Grande, Blunay-Maulny, Léchelle, St Martin Chennetron.
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Gravures du Petit Journal - Supplément illustré - 15/09/1918 (N° 1447)
Les chefs victorieux - Le général Horne, 1re armée britannique - Le général Byng, 3e armée britannique
On sait la grande part qu’ont prise dans la défaite allemande les trois armées britanniques des généraux Rawlinson, Byng et Horne. Nous avons, dans un précédent numéro, donné le portrait et résumé la biographie du premier de ces chefs victorieux. Nous réunissons aujourd’hui dans une même page les physionomies des généraux Byng et Horne, que leur vaillante collaboration à la victoire commune a déjà réunis dans la reconnaissance de tous.
Le général Byng
Le général Julian Byng est né en 1862. Il entra au 10e régiment de hussards en 1883 et fut envoyé, après ses classes militaires, dans l’est du Soudan, où les Anglais combattaient alors Osman Digma, le lieutenant du Madhi. Au début du conflit, sir J. Byng commandait les réserves de cavalerie anglaise au camp de Salisbury. Mais il n’était pas homme à rester longtemps hors de l’action. Appelé bientôt au front, il reçut le commandement d’une division de cavalerie, celle-là même qui, sous ses ordres, se distingua à Ypres. Les services éminents qu’il rendit le firent remarquer par sir Douglas Haig, et, au mois de juillet 1915, il fut reçu en audience, à Buckingham Palace, par le roi d’Angleterre, qui lui conféra la dignité de commandeur dans l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges.
C’est sir Julian Byng qui commandait les Canadiens à Courcelette. Enfin, c’est à lui qu’après la glorieuse bataille de Vimy, sir Robert Borden, le premier ministre du Canada, adressait le télégramme suivant qui contient le plus bel éloge et des soldats et du chef éminent qui les commandait : « Mes collègues et moi vous envoyons nos plus chaleureuses félicitations à l’occasion du magnifique succès remporté par les Canadiens. C’est avec le plus vif intérêt et le plus vif orgueil que je lis le compte rendu émouvant de leur avance et que j’apprends qu’ils ont capturé et occupé les positions fortement défendues que j’ai vues lors de mon récent voyage en France. J’espère que vous transmettrez aux troupes placées sous vos ordres la profonde reconnaissance du peuple canadien dont la fierté à l’égard de son armée sera considérablement accrue par ce nouveau et glorieux succès. »
On sait, que depuis lors, les Canadiens n’ont pas cessé de mériter et l’admiration de leurs compatriotes et la reconnaissance des populations françaises auxquelles beaucoup d’entre eux sont attachés par les liens du sang. Quant à leur chef, il a poursuivi brillamment sa carrière ; et, du commandement des corps canadiens, il a été appelé à la tête de la 3e armée, celle-là même qui vient de s’illustrer au sud d’Arras et qui a repris Bapaume à l’ennemi.
Le général Horne
Le général Horne, commandant de la 1re armée britannique, est l’un des grands chefs anglais auxquels revint, au printemps de 1917, l’honneur des premiers succès dans la brillante offensive déclenchée alors par nos alliés. C’est lui qui commandait les vaillantes troupes qui emportèrent de haute lutte la falaise de Vimy.
Le général Horne est un homme de soixante ans environ. Il est grand de taille ; sa démarche est pleine de jeunesse, sa personne respire l’énergie ; son regard et froid et sévère, d’épais sourcils grisonnants ajoutent à la dureté du regard, mais son parler est sans brusquerie, son urbanité est charmante, sa conversation liante ; ce chef qui tient dans ses mains la vie de tant de milliers d’hommes est doublé d’un parfait gentleman.
Le général Horne est l’inventeur du tir de barrage progressif qui, appliqué aux opérations de l’offensive de l’été 1916 sur la Somme, rendit possible la capture de Fricourt et de Mametz. Le général Horne jouit d’ailleurs d’une réputation de technicien aussi bien dans l’armée française que dans l’armée anglaise et le ‘Manchester Guardian’ écrivait naguère à ce propos : « Ce n’est un secret pour personne, maintenant qu’il a prêté un concours efficace au général Nivelle, grâce à l’adoption de ses méthodes de tirs de barrages secondaires. »
On sait quel est dans l’ensemble des événements actuels la part glorieuse qui revient à la 1re armée dont le général Horne est le chef. C’est elle qui, le 27 août entrant en ligne brusquement, débuta par un coup magistral, s’avançant au-delà d’Arras, entre les routes de Douai et de Cambrai, crevant dans sa poussée formidable la fameuse ligne Hindenburg et occupant des points qui étaient, depuis 1914, sous le joug de l’envahisseur. Ce fossé Hindenburg, les boches croyaient à son inviolabilité avec une ardeur fanatique. Au premier assaut, le général Horne et ses soldats ont crevé le fétiche. Quel coup pour le moral allemand !
La guerre de mouvement (photos)
La guerre de mouvement
Cavalerie défilant sur une route
Les officiers étudient leurs cartes à l'ombre d'un bosquet
On fait le coup de fusil sans se cacher
Batterie de 155 en action et à découvert
Un instant de repos au bord du chemin
Mitrailleuse braquée dans un champ
L'avance en pleine campagne
Thèmes qui pourraient être développés
- Front - Aux abords de la ligne Hindenburg - Malgré la résistance plus opiniâtre de l'ennemi, nous continuons à progresser / Nouveau bond vers Saint-Quentin – La Fère débordé – Progression des Anglais vers Gouzeaucourt / Nous avançons vers Saint-Quentin - Gibercourt et Hinacourt enlevés / Le canon tonne sur l'Aisne, la Vesle et en Champagne / L'offensive américaine se développe avec plein succès - Tout le saillant de Saint-Mihiel est réduit / Le bilan de la victoire américaine - 390 kilomètres carrés de territoire - 15,000 prisonniers, plus de 100 canons / Le moulin de Laffaux est repris / L’armée Mangin progresse à l’est de Sancy et au nord-est de Celles-sur-Aisne
- Russie - L'indemnité de guerre de la Russie à l'Allemagne - Sur les 6 milliards il faudra verser 245,564 kilos d'or fin - La Russie verse un premier acompte à l'Allemagne
- Politique - Deux députés atteints par un obus sur le front. M. G. Dumesnil est mort - M. Abel Ferry grièvement blessé
- Aviation - Un anniversaire : Guynemer
- Russie - La terreur rouge en Russie - Quatre anciens ministres ont été exécutés
- Les moissons sont faites dans les pays libérés
- Russie - Situation grave à Petrograd - La ville serait aux mains des patriotes
- Les chefs victorieux - Le général Horne, 1ère armée britannique - Le général Byng, 3ème armée britannique (Portraits dans LPJ Sup)
- La guerre de mouvement (Photos dans LPJ Sup)
- Religion - Fête religieuse - Exaltation de la Sainte Croix - 14 septembre
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