14-18Hebdo

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65e semaine de guerre - Lundi 25 octobre au dimanche 31 octobre 1915

 

LUNDI 25 OCTOBRE 1915 - SAINT FRONT - 449e jour de la guerre

MARDI 26 OCTOBRE 1915 - SAINT EVARISTE - 450e jour de la guerre

MERCREDI 27 OCTOBRE 1915 - SAINT FLORENT - 451e jour de la guerre

JEUDI 28 OCTOBRE 1915 - SAINTS SIMON ET JUDE - 452e jour de la guerre

VENDREDI 29 OCTOBRE 1915 - SAINT DONAT - 453e jour de la guerre

SAMEDI 30 OCTOBRE 1915 - SAINT ARSENE - 454e jour de la guerre

DIMANCHE 31 OCTOBRE 1915 - SAINTE LUCILE - 455e jour de la guerre

Revue de presse

-       L'avance italienne continue dans le Trentin et sur le Carso

-       En Champagne, nos troupes ont remporté, hier, un important succès

-       Les Barbares lancent des bombes sur Venise. Un plafond de Tiepolo est détruit

-       La lutte acharnée en Serbie

-       Les Italiens achèvent la conquête de la rive gauche du Ponale

-       Un milliard d'or a été versé à la Banque de France en 115 jours

-       Les aviateurs anglais abattent deux avions boches

-       Le ministère Briand

-       Une grande lutte est engagée au sud de Vichegrad

Morceaux choisis de la correspondance

25 octobre - LUI.- J’ai reçu tes 2 bonnes lettres du 20 et du 21. J’aime bien ma Mi quand tu me taquines un peu, et tu me taquines certainement en me demandant s’il faut apprendre à nos fils à baiser la main des dames. Je sais, cela se faisait autrefois, aux temps anciens où l’on dansait le menuet, mais maintenant cela me semble un peu ridicule.

  

Je n’ai malheureusement pas lu les articles de la Revue des 2 Mondes sur l’ambulance américaine de Neuilly, tu serais bien gentille de me les envoyer. Je suis sûr que cela intéressera mes sous-officiers et mes hommes qui ont connu ce pauvre Schoeny. Pauvres gens qui sont morts ! Je vais lundi prochain à Soissons porter quelques fleurs sur les tombes de mes braves morts pendant les journées de Coucy. Veux-tu aussi faire dire quelques messes pour notre pauvre Maman. Elle y tenait tant.

  

Voudrais-tu me faire faire par le tailleur de Docelles une culotte de cheval de même couleur que l’uniforme que m’a fait Vaxelaire. Je n’en ai plus qu’une seule convenable.

 

Le Commandant se fait très bien lui à l’idée que la guerre sera longue et cela n’a pas l’air de l’ennuyer.

27 octobre - LUI.- Voici ta bonne lettre du 23 qui m’arrive et je suis content d’apprendre que tu vas bien puisque tu as été à Epinal et que tu fais toujours beaucoup d’auto. J’aurais voulu être à la place du fonctionnaire en question qui t’a admirée faisant tes virages superbes dans les allées d’Epinal. Mais j’aimerais encore mieux être à la place du bon rayon de soleil dont tu parles, qui pénétrait par la fenêtre ouverte et qui allait jusqu’à toi. Un rayon de soleil, cela pénètre partout. Je voudrais être le rayon de soleil. Tu vois que ton Geogi est toujours aussi fou, aussi fou de toi s’entend.

  

J’ai reçu ton petit colis. Bonnier en a reçu un tout pareil mais sa pauvre maman avait mis au milieu de tout cela un pot de confiture qui s’est brisé, tu vois cela d’ici. Merci pour l’autre paquet que tu m’annonces et pour les friandises qui vont faire le bonheur des enfants. La toute petite, qui a maintenant quatorze mois, est tout à fait bonne, elle dit « Bonbon » et je t’assure qu’elle les aime. C’est extraordinaire comme tous les enfants se ressemblent.

  

J’étais de repos aujourd’hui et suis allé dîner à Vauxbuin avec le Commandant et mes anciens camarades. Le Commandant toujours le même et toujours aussi entrain. C’est très drôle, il se fait très bien lui à l’idée que la guerre sera longue et cela n’a pas l’air de l’ennuyer. A ce propos, tu verras les photographies des fameuses infirmières dans le dernier ou l’avant-dernier numéro de l’Illustration parmi les citations à l’ordre du jour.

 

Cette guerre n’en finit plus et, si cela doit continuer, qu’on nous laisse au moins revenir de temps à autre puisque nous ne faisons quand même pas grand chose ici.

29 octobre - LUI.- Je reçois ta bonne lettre du 24 écrite à neuf heures du soir dans ton lit. Cela me fait penser que je voudrais bien y être moi aussi à tes côtés, mais soyons sérieux et n’y pensons pas trop car Geogi passerait encore pour un petit fou. En tout cas, tu as bien raison de bien te reposer et, comme tu le dis, il faut que tu redeviennes la chérie d’autrefois et que je te retrouve tout à fait bien portante quand je reviendrai.

  

A ce propos, le Commandant me disait aujourd’hui qu’on renouvellerait probablement les permissions, ce qui me permettrait de revenir vers vous passer quelques jours au début de janvier je pense. Tu t’imagines ma joie à cette pensée, si c’était vrai, Mi, quel bonheur ! Car vois-tu, tout en étant très raisonnable, je sens que je suis en mal de toi et il faut que je te revoie. Cette guerre n’en finit plus et, si cela doit continuer, qu’on nous laisse au moins revenir de temps à autre puisque nous ne faisons quand même pas grand chose ici. J’espère que le Commandant dit vrai mais n’y pensons pas trop car ce serait une trop grosse désillusion si on devait encore attendre le printemps avant de se revoir.

  

Je prévoyais bien que ce pauvre Adrien serait malade mais j’espère qu’il est maintenant remis, le mal de mer n’est rien. Donne-moi l’adresse de Marie Molard et aussi du petit père dont je n’ai pas reçu de nouvelles depuis longtemps. Il est toujours très laconique, je le sais, mais c’est quand même un brave garçon et tu as bien fait de lui envoyer notre photographie. Si Maman était encore là, elle aurait été très touchée de cette bonne pensée. Je vais songer à elle lundi prochain, jour de la Toussaint. Pauvre et chère Maman, elle eut été si fière de me revoir !

 

Il y a un an tu étais dehors, par un vilain temps, et les ennemis s’apprêtaient à tirer sur toi.

J’espère que notre nouveau ministère si bien panaché va faire des merveilles et nous hâter la victoire.

31 octobre - ELLE.- Il y a un an tu étais dehors, par un vilain temps, et les ennemis s’apprêtaient à tirer sur toi. Cette nuit est donc un bien triste anniversaire pour toi. A pareille époque, nous étions bien désolées ici aussi, recherchant mon frère Georges et, ne retrouvant pas sa piste, nous finissions par le croire disparu pour toujours. Que cette année, malgré toutes ses angoisses, a passé vite malgré tout. Il me semble que c’est hier que tu es parti à la mobilisation, que je suis allée te voir à Besançon et à Meudon et pourtant la séparation s’allonge de plus en plus. Je ne suis pas comme ton cher commandant qui s’accommode très bien d’une guerre sans fin, j’ai un Geogi que j’aime uniquement et tout me manque quand il n’est pas là. Aussi j’espère que notre nouveau ministère si bien panaché va faire des merveilles et nous hâter la victoire.

  

Tu as vu comme moi dans les journaux les divers programmes de l’Allemagne si elle était vainqueur. Le dernier projet m’a semblé particulièrement néfaste en ce qui nous concerne tout au moins, car l’Allemagne en s’annexant la Belgique et tout le Nord et l’Est de la France depuis l’embouchure de la Somme jusqu’à Belfort, annonce qu’elle ne fera plus la bêtise commise en 70 en gardant les Alsaciens qui ne voulaient pas opter. Cette fois, elle chassera de leurs demeures, propriétaires d’usines, de maisons et de fermes, qu’elle remplacera par de farouches Prussiens et ne gardera sur le sol français que les miséreux qu’elle est sûre de maîtriser. Et ce qu’il y a de plus fort, c’est que ce sera la France ruinée qui sera priée d’indemniser les bannis. Que dis-tu de ce plan, il ne nous resterait plus guère que les deux yeux pour pleurer, avec Dedovo et nos olives. Les chers oliviers, ils seront peut-être notre sauveur et Mère qui y tenait tant avait peut-être le pressentiment que ce serait la seule ressource de ses petits-enfants. Voilà ce que c’est que de mettre toute sa confiance dans sa seule région. Au fond, tu sais, j’espère que cela n’arrivera pas, pour la France, pour toute notre famille et pour nous. Les ambitions allemandes sont trop fortes pour être consenties, c’est trop d’impudence.

  

Mais néanmoins, nous nous sommes dit Maman et moi que, lorsque nous aurions encore des économies à placer, il vaudrait peut-être mieux ne plus prendre de bons ou obligations de la D.N. mais prendre des valeurs américaines, ou les mettre dans une banque. Qu’en penses-tu ?

 

Nous sommes allées déjeuner chez Thérèse et à 4 heures sommes allées en auto jusque Jarménil demander aux artilleurs qui y sont depuis si longtemps un homme et des chevaux pour nous conduire notre houille, car le camionneur a des pâtes et, comme Maman attend plusieurs rames qui peuvent arriver très vite puisqu’elles sont toutes en retard, il faut débarrasser les quais le plus vite possible. Mais le capitaine nous oblige à prendre 3 chevaux car chacun de ses hommes en a trois à soigner, nourrir et coucher hommes et bêtes et donner 3 francs par jour à l’homme. Au prix où est le fourrage et l’avoine, il faut compter 3 francs par cheval au minimum, la nourriture de l’homme et son salaire, cela fera de chères journées si nous tombons sur un paresseux, ce qui pourrait bien arriver car depuis le début de la guerre ils n’ont rien fait. Ils ont fait des étapes de trois mois à Neufchâteau, Mirecourt, Charmes, Jarménil où ils étaient déjà au moment de ta permission. Nous allons toujours essayer. En cas de force majeure, il n’y a qu’à s’incliner. A partir du 15 novembre, nous pourrons retrouver des cultivateurs qui seront libres et qui seront heureux d’occuper leurs bœufs à faire des charrois, ce qui sera plus commode et moins onéreux qu’un soldat.

  

Je me demande comment on fera quand la filature remarchera, rien que pour cette question de camionnage, ce sera déjà bien compliqué. Le bruit circule, cette fois assez certain, que le parc d’autos va déménager. Mais il paraît que les débitants et cabaretiers et tous les gens qui gagnent en louant des chambres ont signé une pétition hier pour qu’il reste. Je me demande alors qui l’emportera. Il est évident que tous ces automobilistes, dont beaucoup sont fortunés, amènent de l’argent dans le pays et que chacun trouvera amer leur départ, tout en criant en ce moment qu’ils augmentent le coût de la vie en achetant tout hors de prix, qu’ils sont une bande de fainéants, etc., etc.

  

Nous allons tous bien. J’aurais voulu que tu voies la joie d’André hier soir au retour de l’école en nous annonçant qu’il avait congé dimanche, lundi et mardi. Encore cet après-midi chez Thérèse, il est venu près de moi et m’a dit : « Qu’il fait bon avoir congé, Maman. J’ai encore tout demain et mardi pour m’amuser ». Il avait l’air si heureux. Les deux petits, comme dit André, ont réclamé aussi le mardi et Robert, qui travaille juste une heure par jour quand il se dépêche et une heure et demie quand il traîne, se réjouit de ses vacances comme s’il pâlissait toute la journée sur des devoirs. Tu vois que la passion du travail n’étouffe pas tes enfants. Enfin André est 3ème de sa classe, il a pas mal travaillé ce mois-ci, je l’encourage pour qu’il ne se laisse pas dépasser pour le prochain classement.

  

Maurice a écrit à sa femme qu’ils vont quitter la Champagne et qu’on parle de les envoyer en Serbie, cela ne lui sourit pas du tout.

  

Monsieur Geogi chéri, vous n’avez pas du tout à envier le rayon de soleil qui vient me rendre visite. D’abord il est très discret en cette saison, de plus, quand j’ai la fenêtre ouverte, je m’affuble d’un chandail blanc très épais qui ne laisse passer aucun souffle ou coup d’œil étranger, enfin il n’est pas bon puisque nous sommes si loin l’un de l’autre que nous pensions aux tendresses que nous pourrions nous dire, ni aux caresses que je pourrais te donner. Sur ce, je t’embrasse en petite femme bien sage qui aurait pourtant grande envie de ne pas l’être tant. Je te donne mon cœur. Ta Mi.

 

Nous ne faisons rien actuellement. Voilà quatre semaines que ma batterie n’a pas tiré un coup de canon.

31 octobre - LUI.- Je reçois ta bonne lettre du 26. Comme je te l’ai dit, j’ai reçu le lainage et les chaussettes de laine, mais je ne les mets pas encore car il ne fait réellement pas assez froid. D’autre part pour cet hiver, le service est arrangé un peu différemment qu’il ne l’était l’hiver dernier. Il n’y a plus qu’un officier de garde la nuit par groupe de 3 batteries, de sorte que chacun de mes lieutenants ne la prend plus qu’une fois chaque six jours et que je ne la prendrais moi qu’en cas d’alerte. Or, comme tu le dis, il n’y aura probablement pas d’offensive avant le printemps. En tout cas, nous ne faisons rien actuellement. Voilà quatre semaines que ma batterie n’a pas tiré un coup de canon. On nous fait renforcer nos batteries et faire toutes sortes de travaux de terrassement, je pense pour occuper nos hommes, qui sans cela deviendraient de fameux paresseux. C’est une très bonne chose et c’est essentiel car enfin la plupart de ces braves gens seront obligés de travailler en revenant chez eux et il ne faut pas qu’ils en perdent l’habitude. J’ai fait construire une petite chambre pour en faire le bureau car réellement, dans notre écurie en hiver, il fallait toujours laisser la porte fermée et on ne voyait pas clair. J’ai fait aussi percer les carrières où j’abrite quelques-uns de mes chevaux. Nous avons dû creuser un trou de 12 mètres de profondeur dans du vrai rocher. Il est vrai qu’on nous a donné de la cheddite et cela n’a pas mal marché. Je crois bien que, si nous devions passer un autre hiver, nous construirions pour nous une petite maison. Mais ne pensons pas à cela et espérons bien que nous passerons le prochain hiver ensemble, n’est-ce pas Mie.

  

Je suis content que les enfants travaillent bien, tu leur diras de ma part. Félicitons-nous que Dédé ait une bonne mémoire, c’est très important dans la vie.

  

On parle de plus en plus de continuer le régime des permissions et, comme dans notre groupe il ne reste plus que quelques officiers à partir, il se pourrait que je revienne plus tôt que je ne pense, vers le milieu de décembre, ce qui m’arrangerait fort, car je serais très heureux de te revoir et de revoir les enfants. Espérons donc ma Mimi nous revoir bientôt, je te serre sur mon cœur comme je t’aime. Ton Geogi.

 

Gravures du Petit Journal - Supplément illustré - 31/10/1915 (N° 1297)

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Constantinople ou la dernière convoitise du Boche - Oui ! mais il y a des baïonnettes sur le chemin !..

Il a convoité Paris et il a échoué sur la Marne ; il a convoité Calais et il a échoué sur l’Yser ; il a convoité Petrograd et il a échoué dans les marais de Dvinsk et du Pripet. Il convoite maintenant Constantinople et il court à un suprême échec. L’héroïsme de nos amis serbes, l’aide énergique que leur portent les nations alliées entraîneront pour le Boche cette quatrième et définitive désillusion. Il a beau tendre vers la ville blanche ses doigts crochus, il ne la saisit pas encore. Il y a des baïonnettes sur le chemin ; qu’il prenne garde d’y laisser les derniers lambeaux de sa chair.

 

 

 

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L’héroïsme des cosaques - Ils poursuivent la cavalerie allemande sur un pont en feu

C’est un des incidents les plus dramatiques des combats qui se sont déroulés récemment en Russie, et dans lesquels les Allemands ont été si vigoureusement repoussés. Sur la Strypa les Boches fuyaient en désordre. Les uhlans avaient mis le feu au port, dans l’espoir d’échapper aux poursuites des cosaques. Mais ceux-ci ne se laissèrent point arrêter par l’incendie. Au milieu des flammes, ils joignirent la cavalerie ennemie, la sabrèrent et firent un grand nombre de prisonniers. Ils semblaient, disait un Boche épouvanté, de véritables démons au milieu des flammes.

 

 

  

Les instantanés de la guerre (photos)

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Le camp d'aviation en Serbie - Les capitaine P… et L.-T… avec la mascotte du camp

Arrivée des troupes françaises en Serbie

Auto-mitrailleuse défendant l'entrée d'un village. Les avant-postes se repliant

Auto-mitrailleuse servie par des marins

Transport des blessés belges

Carrière que nos troupes ont reprises aux Allemands

Le Kaiser accompagné du général von Heeringen interroge un officier

Nos poilus font de l'escrime au sabre

Les retranchements russes devant la ligne de chemin de fer de Lautsk

Le bon shampooing

 

 

Les instantanés de la guerre (photos)

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Officier supérieur boche blessé

Des prisonniers allemands aident à marcher un de leurs blessés

Evacuation de convalescents serbes

En Serbie - Rondins de bois pour la construction des tranchées

Vétéran serbe gardant un aiguillage

Les artilleurs des auto-mitrailleuses munis de masques contre les gaz asphyxiants

En observation

Sur le front italien - Convoi de prisonniers allemands

Arrestation d'un espion

L'enfant dans les ruines

 

 

Thèmes qui pourraient être développés

  • Venise - Les Barbares lancent des bombes sur Venise - Un plafond de Tiepolo est détruit
  • Finance - Un milliard d'or a été versé à la Banque de France en 115 jours
  • Politique - Ministère Briand
  • Le baisemain - Baiser les mains des femmes
  • Allemagne - Restrictions - 2 jours sans viande, 2 jours sans graisse, c'est la nouvelle semaine allemande
  • Les églises tombées au champ d'honneur
  • Permissions - On parle de renouveler les permissions
  • Front - Nous ne faisons pas grand-chose
  • Veuves et orphelins de la guerre - Leurs droits
  • Programmes de l'Allemagne si elle était vainqueur - Annexion de tout le Nord et l'Est de la France et chasser tous les propriétaires d'usines, de maisons et de fermes et les remplacer par de farouches Prussiens
  • Industrie - Location de soldats pour le transport de la houille - Coût
  • Front - Travaux de terrassement
  • Turquie - Constantinople ou la dernière convoitise du Boche (LPJ Sup)
  • L’héroïsme des Cosaques (LPJ Sup)
  • Les espionnes (LPJ Sup)
  • Les instantanés de la guerre (Photos dans LPJ Sup)
  • Conseils pratiques - Chaleur - Le papier journal (LPJ Sup)


23/10/2015
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